dimanche 12 août 2018

L'épidémie d'Ebola continue ses ravages en RDC

vendredi 10 août 2018

EXPOSITION PASCAL MAITRE

lundi 5 mars 2018

AYII JB MPIANA AYINDISI STADE TATA RAPHAEL TOMBER PONA 82ANS DCMP BOTALA...

Clémentine Madiya Faïk-Nzuji

Née à Tshofa (R. D. Congo) en 1944, Clémentine Madiya Faïk-Nzuji est docteur d’État ès Lettres et Sciences humaines (Études africaines) de l’Université de Paris III, Sorbonne nouvelle, elle a enseigné les littératures orales et la stylistique africaines d’abord à l’Université nationale du Zaïre de 1972 à 1978, ensuite à l’Université de Niamey (Niger) de 1978 à 1980. 

Depuis 1981, C. M. Faïk-Nzuji enseigne la linguistique, les littératures orales et les cultures africaines à l’Université catholique de Louvain. Au sein du Centre international des langues, littératures et traditions d’Afrique au service du développement (Ciltade) qu’elle a fondé en 1986, elle poursuit ses recherches dans les domaines de la linguistique bantoue y compris l’anthroponymie et la sémantique, des littératures orales, de la symbologie, des tatouages et scarifications, qui font l’objet de nombreuses publications scientifiques, de rencontres, de conférences et de sessions de formation en Europe et en Afrique. 

Son œuvre d’écrivain lui a valu le premier prix de poésie au Concours littéraire Président L. S. Senghor (Zaïre, 1969). Elle a aussi été lauréate au Concours de nouvelles en langues africaines de l’Afrique centrale organisé par l’Académie royale des Sciences d’Outre-Mer (Bruxelles, 1987) et au concours de la meilleure nouvelle de langue française organisé par Radio France Internationale (Paris, 1990). Clémentine Madiya Faïk-Nzuji est mariée et mère de cinq enfants.


Source: bibliomonde.com

Hommages à Tony Dee Bokito et à ses congénères.

Après avoir appris le décès du vieux Tony Dee Bokito, je suis allé faire une recherche sur google dans le but de trouver une de ses photos et la poster sur mon journal en guise d'hommage au chanteur et auteur-compositeur qu'il a été durant tout le long de son pèlerinage terrestre, je suis tombé sur sa biographie publiée sur un site congolais. 

Mis à part tout ce que je savais des anciens du groupe musical Los Nickelos, notamment qu'ils ont été étudiants en Belgique et qu'ils ont par la suite travaillé au pays, j'ai appris en lisant cette bio qu'il a travaillé pour la Gécamines jusqu'à l'âge de la retraite. 

J'ai aussi relevé qu'il a été relégué dans sa province d'origine parce qu'il a refusé de se conformer à l'ordre qui lui a été donné de ne plus faire de la musique. 

Je ne ferai pas de commentaire sur cette décision qui traduit la pensée ancrée dans nos sociétés africaines sur la musique et le musicien. 

Je me contenterai de rendre un vibrant hommage à tous ces artistes musiciens "intellectuels" qui ont su allier études,carrières en rapport avec leurs études et carrière musicale. Les Zizi Nzanga, Max Mongali,Tony Dee Bokito pour ne citer que ceux-là ont servi la nation congolaise doublement et avec brio. 

Ils resteront une référence pour beaucoup d'entre nous.

lundi 22 janvier 2018

Quand Barly Baruti illusttre le rôle néfaste des forces de l'ordre en RDC.

Barly Baruti bédéiste congolais, illustre par ces dessins comment est-ce que les forces de l'ordre en République Démocratique du Congo ont failli à leur mission qui est de protéger la population. Inspiré par les événements liés à la crise politique au Congo, Barly, dénonce par ces deux dessins le rôle néfaste que tient la police et l'armée qui à chaque manifestation pacifique de la population tirent à balles réelles et tuent ce peuple qu'elles sont censées défendre et sécuriser. Bravo et merci à Barly pour son engagement. 

Immortel KANIKI feat Michel BAKENDA - SANS YO (Clip officiel)

DIOR HOMME Paris Fashion Week Men's Fall/Winter 2018-19

mardi 16 janvier 2018

Révérend Ekofo : « Nous devons léguer à nos enfants un pays où l’Etat existe réellement »

Le révérend François David Ekofo Bonyeku, officiant du culte célébré à l’occasion de la commémoration du 17e anniversaire de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila a appelé les dirigeants de la RDC à restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du pays. Il a appelé les dirigeants congolais au véritable nationalisme et à se mobiliser pour léguer à la génération future un pays où l’Etat existe réellement.
 
« Nous devons léguer à nos enfants un pays où l’Etat existe réellement. Je dis bien réellement. Parce que j’ai l’impression que l’Etat n’existe pas vraiment, l’Etat n’existe pas réellement. Il faut renforcer l’autorité de l’Etat. Nous devons léguer à nos enfants un pays où l’Etat est réel, un Etat responsable, où tout le monde est égal devant la loi. Quand vous devez enfreindre la loi de la République, on vous arrête, on vous juge, on vous condamne comme tout citoyen », a déclaré François David Ekofo dans une prédication à la cathédrale du centenaire protestant devant une assistance composée essentiellement d’acteurs politiques et retransmise en direct à la télévision publique.
  
Il a demandé aussi aux dirigeants de léguer aux générations futures un pays riche où les habitants pourront manger à leur faim.
 
« Frères et sœurs, ne cédons pas un millimètre de notre pays à qui ce soit. Ce que nous avons reçu de nos pères, nous devons le transmettre à nos enfants. Nous avons reçu un pays uni, transmettons à nos enfants un pays uni. Nous devons léguer à nos enfants un pays riche, un pays avec une autosuffisance alimentaire. Je reconnais qu’on peut importer la technologie. Mais dépenser le peu de devises que nous avons pour importer à manger, c’est inadmissible pour la RDC. Il faut renforcer l’autorité de l’Etat», a dit le prédicateur.
 
En vue de permettre au Congo de mieux prospérer, l’officiant a invité tous les pays voisins de la RDC à s’occuper du développement de leur territoire sans penser à spolier un seul millimètre carré de la RDC. 
 
« Je dis à nos voisins : Dieu vous a donné votre terre. N’enviez pas la nôtre. Travaillez chez vous au lieu d’envier la RDC et avoir les stratégies pour profiter de nos richesses. Ne prenez pas un centimètre de la RDC ; parce que le Congo ne sera pas toujours faible comme il est maintenant. Il va se réveiller un jour », a-t-il prévenu.

En RDC, le choléra menace à nouveau

En RDC, le choléra menace à nouveau

lundi 15 janvier 2018

RDC : la pression s’intensifie sur Joseph Kabila

Unenouvellejournéedecontestationanti-Kabilaestannoncéedimanche21janvier,alorsquel’Unioneuropéennepourraitprendreunerésolutiond’urgenceprochainementsurleCongo.


Joseph Kabila dans les Kasaï en juin 2017 © Présidence RDC
La pression va rapidement monter pour le président Joseph Kabila, hors mandat depuis le 19 décembre 2016 et incapable d’organiser les élections avec fin 2018. La rue, mais aussi la communauté internationale vont remettre le couvert pour tenter de contraindre le président congolais à organiser les élections et à ne pas briguer de nouveau mandat comme l’exige la Constitution. Le collectif soutenu par l’Eglise catholique, qui avait déjà organisé la marche du 31 décembre 2017, lourdement réprimée par la police, a décidé de ne rien lâcher et relance une nouvelle journée de mobilisation dimanche 21 janvier. A l’issu des messes dominicales, le Comité laïc de coordination appelle les Congolais à sortir « main dans la main, comme d’habitude (et) marcher pacifiquement avec nos rameaux de paix, nos bibles, nos chapelets, nos crucifix pour sauver le Congo ».
Les revendications du Comité, relayées par l’ensemble de l’opposition politique, sont claires : libération des prisonniers politiques, retour des opposants en exil, restructuration de la Commission électorale (CENI) et la confirmation que Joseph Kabila ne briguera pas de nouveau mandat. Le succès de la mobilisation du 31 décembre, malgré la répression qui a fait 6 morts, a suscité un nouvel espoir pour les opposants au président Kabila. « Loin de nous intimider, le pouvoir a renforcé notre détermination et notre volonté de jouir de notre droit constitutionnel de manifester publiquement », « nous irons jusqu’au bout » ont prévenu les membres du Comité laïc de coordination.

Lignerouge

Plus rien ne semble faire peur aux Congolais, qui ont assisté en nombre à la messe d’hommage aux victimes du 31 décembre, à la cathédrale de Kinshasa. La messe présidée par le très charismatique cardinale Laurent Monsengwo s’est rapidement transformée en rassemblement pour l’alternance politique en République démocratique du Congo (RDC). A la fin de l’office, la foule a été dispersée par la police devant la cathédrale, faisant deux blessés légers, selon les autorités congolaises.
Le cycle de la contestation-répression semble bel et bien enclenché au Congo. En faisant intervenir la police à l’intérieur même des églises – voir notre article -, Joseph Kabila a sans doute franchi une ligne rouge que beaucoup de Congolais, majoritairement catholiques, croyaient infranchissable. Les autorités ont d’ailleurs hésité un long moment pour justifier les tirs de gaz lacrymogènes dans les lieux de culte avant de désavouer leurs propres forces de sécurité et de parler de « bavures ». Reste donc à savoir quelle sera l’attitude des forces de sécurité lors de la prochaine mobilisation du 21 janvier ? Joseph Kabila jouera-t-il l’apaisement… ou la fuite en avant ?

Nouvellessanctions?

En plus d’une nouvelle mobilisation populaire, le président congolais devra également affronter la pression internationale. Cette fois, c’est la Belgique qui prend les devants, en privant le Congo d’une aide financière de 25 millions d’euros. Un coup dur pour l’exécutif congolais, puisque cette décision marque le début d’un isolement diplomatique que réclame l’opposition congolaise après le nouveau report des élections fin 2018.
Mais Kinshasa doit davantage redouter les prochaines mesures de l’Union européenne (UE) promises par les eurodéputés (S&D) Cécile Kyenge, Marie Arena et Gianni Pittella, qui préparent « une résolution d’urgence avec débat en session plénière ». Après un communiqué de l’UE jugé très modéré au vue de la violente répression du 31 décembre, certains politiques prônent le renforcement des sanctions ciblées à l’encontre de personnalités congolaises politiques ou sécuritaires. Une accélération des sanctions que réclament également l’opposition congolaise et les ONG des droits de l’homme.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia