samedi 16 septembre 2017

Quand le gouvernement se contredit au sujet de passeports semi-biométriques

La décision du gouvernement congolais d’interdire les passeports semi-biométriques à partir du 16 octobre prochain va à l’encontre de sa position initiale, à l’époque du lancement même de ces derniers.
La Rédaction @politicocd

septembre 16, 2017
Dans son communiqué, le ministère congolais des Affaires étrangères indique qu’à partir du 16 octobre les passeports semi-biométriques encore en circulation n’auront plus cours légal en République Démocratique du Congo. « Les citoyens qui détiennent ces passeports ne pourront plus être autorisés à franchir la frontière tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire national » note le document, signé par Aje Matembo Toto, vice-ministre des affaires étrangères.
Néanmoins, cette décision va à l’encontre de ce qui a été annoncé au lancement de ses passeports en novembre 2015. En effet, Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères à l’époque, avait fait savoir que l’implantation du nouveau système de passeport à pusse se déroulerait « de manière progressive à travers la RDC », ajoutant que les détenteurs des anciens passeports allaient « les garder jusqu’à leur expiration avant de se procurer le nouveau modèle. »
Une situation qui offusque le député de l’opposition Albert Fabrice Puela, qui rappelle même cette promesse du gouvernement: « le bon sens et l’esprit d’équité recommandent que soient Laissés ces imprimés jusqu’à leurs échéances. N’est-ce-pas qu’ils ont une période de validité ? Ces vieux passeports disparaîtront d’eux-mêmes au fur et à mesure du besoin de renouvellement« , dit-il

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