mercredi 1 juin 2016

RD Congo : Bismack Biyombo, un géant de la NBA

Montant de son transfert à Toronto : quelque 6 millions de dollars. © STEVE JORDAN/AFP
Ce basketteur congolais, qui avait déjà attiré l'attention de Michael Jordan, multiplie les exploits au sein de la NBA.
Des mains de fer, des contres percutants, un impact physique impressionnant… Bismack Biyombo, 23 ans, ailier fort et pivot, a réalisé un parcours remarqué lors de la finale de la Conférence Est (l’une des deux divisions de la NBA) opposant son club, les Toronto Raptors, à celui des Cleveland Cavaliers, premiers au classement.
En l’absence du pivot titulaire, Jonas Valanciunas, blessé, ce natif de Lubumbashi a même établi le 21 mai un record dans l’histoire de son club : 26 rebonds « captés » dans un seul match de playoffs (séries éliminatoires) ! Il est devenu dès lors l’un des joueurs incontournables de l’unique franchise NBA située en dehors des États-Unis, au Canada.
Un sacré parcours pour ce basketteur de 2,06 m qui avait dû, en raison de sa taille, renoncer au football. À 14 ans, il intègre le club de Lupopo, rival du Mazembe, à Lubumbashi et, très vite, se voit proposer un contrat au Qatar. D’abord réticents, ses parents acceptent l’offre, et le jeune homme, alors âgé de 16 ans, s’envole pour l’émirat. Mais il atterrit au… Yémen.
« Biznation », un rêveur aux pieds sur terre
« Pas un bon endroit » pour exprimer son talent, selon Mario Palma, le sélectionneur de l’Angola. Ce dernier le met alors en contact avec des recruteurs espagnols et, en 2009, Biyombo signe avec LEB Plata. Deux ans plus tard, il se démarque, à Portland, lors du Nike Hoop Summit, qui rassemble les espoirs du basket mondial.
La même année, il est sélectionné lors d’un « draft » (qui permet aux débutants d’être choisis pour évoluer au sein de la NBA) par les Kings de Sacramento, mais aussitôt « récupéré » par la légende Michael Jordan, qui veut le voir jouer avec son club, les Hornets de Charlotte. Courant 2015, il a été transféré à Toronto pour quelque 6 millions de dollars. « Biznation », comme il se surnomme, a réalisé son rêve et veut désormais aider les jeunes de son pays à réaliser le leur.
 Source: Jeune Afrique.

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