lundi 30 novembre 2015

RDC : Kabila annonce la « convocation » d’un « dialogue national » pour sauver le processus électoral

Le président congolais Joseph Kabila. © Gwen Dubourthoumieu/J.A.
Le président congolais Joseph Kabila a annoncé samedi la "convocation" d'un dialogue national pour "donner une chance au processus électoral" à un peu plus de 13 mois de la fin de son mandat.
« J’ai décidé ce jour la convocation d?un dialogue national » et la mise en place « d’un comité préparatoire pouvant régler tous les aspects liés à son organisation », a déclaré M. Kabila dans un message à la nation pré-enregistré et diffusé à la télévision publique.
Pour le chef de l?État ce dialogue portera entre autres sur le calendrier électoral, le financement et la sécurisation du scrutin.
« C’est à travers un consensus responsable que nous pouvons donner une chance à la relance de notre processus électoral » afin de garantir « la stabilité et la paix » pendant et après les élections, a-t-il dit.
Abordant la question du financement du processus électoral, il a estimé que « la capacité actuelle de mobilisation des recettes ne permettent pas » l?organisation du scrutin telle que prévue dans le budget de la commission électorale.
« Ne peut-on pas engager dès à présent une réflexion sur un système électoral avec des modalités de votes peu coûteuses comme c?est le cas dans d?autres pays », s’est il interrogé.
M. Kabila « est dans une autre logique que celle du respect de la Constitution, nous ne lui permettrons pas de modifier la loi fondamentale pour se maintenir au pouvoir », a déclaré à l?AFP Eve Bazaiba, secrétaire général du Mouvement de libération du Congo, troisième force politique au Parlement. « Dans le cas contraire,ajoute-t-elle, le peuple va user de l?article 64 de la Constitution » qui dispose que « tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d?individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l?exerce en violation des dispositions » de la Constitution.
Vendredi, les évêques catholiques ont appelé le peuple à la « vigilance » en invoquant également cette disposition de la loi.
A la mi-novembre, M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, a fait part de sa volonté d’organiser un « dialogue national » en vue d’ « élections apaisées ». Il souhaitait rassembler le plus largement possible autour d’une table ronde consacrée à l’organisation et au financement des élections à venir.
Le parti historique d’opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a annoncé être prêt à y participer à condition que le dialogue ait lieu « sous l?égide de la communauté internationale ».
M. Kabila a annoncé qu’il pourrait y avoir une aide internationale pour « offrir ses bons offices en cas de difficultés majeures ».
La majeure partie des composantes de l?opposition refuse ce dialogue, y voyant une man?uvre de M. Kabila pour contourner l?interdiction constitutionnelle de se représenter en 2016 qui le concerne, et demande la publication d?un calendrier électoral fixant la date de la prochaine présidentielle.
Depuis septembre, l?incertitude règne sur la tenue de ce scrutin après l?invalidation du calendrier électoral par la Cour constitutionnelle.
Le pays traverse une crise politique profonde depuis les élections de 2011. En janvier, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées lors d?émeutes contre le pouvoir à Kinshasa et dans plusieurs grandes villes du pays.
Source: Jeune Afrique

samedi 28 novembre 2015

Naza Bien - GROUPE LA COLONNE DE FEU.

jeudi 26 novembre 2015

RDC : Alieu Conteh réclame 14 milliards de dollars à Vodacom.

L'entrepreneur accuse le groupe télécoms sud-africain d'être impliqué dans son éviction des commandes de Congolese Wireless Network, détenteur à 49 % de Vodacom Congo.
Alieu Badara Mohamed Conteh, fondateur de Congolese Wireless Network (CWN), a porté plainte devant le Tribunal de commerce de Kinshasa-Gombe contre le groupe Vodacom et sa filiale Vodacom Congo.
Dans son rapport semestriel de septembre 2015, qui dévoile cette plainte, Vodacom estime que la procédure engagée par Alieu Conteh est « sans fondement ».
Selon le groupe sud-africain, Alieu Conteh lui reprocherait d’être impliqué dans son éviction en avril 2014 de la gestion de Congolese Wireless Network (qui détient 49 % de Vodacom Congo contre 51 % pour le groupe Vodacom). Il réclame, selon la même source, la révision de la décision d’avril 2014 ainsi qu’une indemnité record de 14 milliards de dollars et la liquidation de Vodacom Congo.
Indisponibilité
Alieu Conteh a perdu ses prérogatives de gérant de Congolese Wireless Network suite à une ordonnance du Tribunal de Commerce de Kinshasa-Gombe, « constatant [son] indisponibilité » consécutive à une condamnation de la Cour suprême de justice fin 2013 et autorisant le co-gérant de CWN Feruzi Kalume Nyembwe à « accomplir seul les actes de gestion et d’administration, et à représenter [CWN] au sein de Vodacom Congo (RDC) Sprl », rappelle un avis au public diffusé à l’époque par la compagnie congolaise.
Le contenu de la plainte déposée par le fondateur de CWN n’est pas disponible sur le site internet du Tribunal de commerce de Kinshasa-Gombe. Aucune information n’a pour l’instant été rendue publique sur le délai de la procédure et la date prévue pour la publication de la décision.
Communication
Outre la procédure engagée par Alieu Conteh, Vodacom a également signalé celle lancée par Nkosana Makate devant la Cour constitutionnelle sud-africaine. Cet ancien employé du groupe revendique la paternité du service de sms gratuits « Please Call Me » et réclame jusqu’à 10 milliards de rands d’indemnités (733,26 millions d’euros). Nkosana Makate a été débouté, précédemment, par la Haute cour et par la Cour suprême d’appel en Afrique du Sud.
Vodacom met également en avant ses efforts engagés pour l’enregistrement de tous ses abonnés en Tanzanie, en RDC et au Mozambique, comme pour se démarquer de son concurrent MTN. La multinationale sud-africaine a été critiquée pour le temps mis à communiquer sur l’amende record de 5,2 milliards de dollarsimposée par le régulateur des communications à sa filiale nigériane pour ne pas avoir « coupé les lignes des utilisateurs ayant des cartes SIM non enregistrées ».
Fin septembre 2015, Vodacom Congo comptait 12,1 millions d’abonnés en RDC, soit une hausse de 10,1 % sur un an et de 25,2 % par rapport à septembre 2013. Durant le semestre qui s’est achevé en septembre dernier, le groupe Vodacom a enregistré un chiffre d’affaires de 39,95 milliards de rands (+6,8) pour 65,1 millions d’abonnés.
Source: Jeune Afrique

JESUS NAZO BIPER TE - Groupe Choeur d'Alliance .

dimanche 22 novembre 2015

"Dialogue national" en RDC : Kabila a soumis à l'ONU quatre médiateurs étrangers


Le président congolais Joseph Kabila a proposé à l'ONU les noms de quatre personnes susceptibles d'assurer une médiation internationale dans le "dialogue national" en vue "d'élections apaisées" qu'il souhaite lancer à près d'un an de la date butoir pour la présidentielle, a-t-on appris samedi de source gouvernementale.
Selon cette source, le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Raymond Tshibanda, a remis cette semaine à New York la lettre de M. Kabila au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
M. Kabila propose les noms de l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, du président angolais Eduardo Dos Santos, du président de l'Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Niasse, et de l'envoyé spécial de l'ONU pour les Grands Lacs, Saïd Djinnit, pour assurer la médiation du "dialogue national", a-t-on ajouté de même source.
La désignation d'un médiateur étranger est l'une des conditions posées par le parti historique d'opposition en RDC, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), pour participer au "dialogue national" proposé par M. Kabila.
La majeure partie des autres composantes de l'opposition refuse ce dialogue, y voyant une manoeuvre du président Kabila, au pouvoir depuis 2001, pour contourner l'interdiction constitutionnelle qui lui est faite de se représenter en 2016.
Depuis des mois, l'opposition accuse M. Kabila de chercher par tous les moyens à se maintenir en place au-delà du terme de son mandat, qui expire en décembre 2016.
L'UDPS a annoncé le 13 novembre que son vieux chef, Étienne Tshisekedi, en convalescence à Bruxelles depuis août 2013, était prêt à rentrer au pays pour participer au "dialogue national" si celui-ci se tient "sous l'égide de la communauté internationale".
En septembre, la Cour constitutionnelle a invalidé le calendrier électoral qui prévoyait la tenue de la présidentielle fin novembre 2016.
Le "dialogue national" voulu par M. Kabila vise à rassembler le plus largement possible autour d'une table ronde consacrée à l'organisation et au financement des élections à venir.
L'ONU et la communauté internationale appellent depuis des mois les autorités de Kinshasa à tout mettre en oeuvre pour assurer la tenue d'une présidentielle "crédible" dans les délais prévus par la Constitution, c'est-à-dire avant la fin du mois de novembre 2016. 
AFP

jeudi 12 novembre 2015

Crise migratoire: l'UE lance un fonds d'aide pour l'Afrique

Mondial 2018: La RDC bat le Burundi 3-2 en math aller .

Les Léopards de la RDC lors d'un stage de préparation en Belgique en octobre 2015. (Photo Fecofa)
Les Léopards de la RDC ont battu (3-2) les Hirondelles du Burundi jeudi 12 novembre à Bujumbura, en match aller des éliminatoires de la Coupe du monde Russie 2018.
La RDC a ouvert le score à la 5è minute par Bolasie. Cédric Amissi a égalisé pour le Burundi à la 38è minute.
A la 46ème minute, Florent Ibenge a effectué un double changement dans le camp des Léopards: Cédric Mungongu monte à la place de Gabriel Zakuani et Jacques Maghoma remplace Youssouf Mulumbu.
A la 83e minute, le capitane burundais Cédric Amissi réalise un doublé et permet aux Hirondelles de mener au score.
Trois minutes après, Mubele Ndombe qui a remplacé Cédrick Mabwati s'illustre par un doublé aux 86e et 88e minutes.
La RDC prend une sérieuse option pour la qualification à la prochaine étape des éliminatoires de cette compétition.
Les Léopards regagnent Kinshasa ce soir. Le match retour se jouera dimanche 15 novembre au stade des Martyrs de Kinshasa.
Source: Jeune Afrique.

mardi 10 novembre 2015

RDC : Joseph Kabila annonce l’ouverture d’un dialogue en vue d’« élections apaisées »


Joseph Kabila va-t-il briguer un nouveau mandat en 2016 ? © Gwen Dubourthoumieu/J.A.

Le président Joseph Kabila a annoncé lundi aux ambassadeurs accrédités à Kinshasa l'ouverture « imminente » d'un dialogue national en vue « d'élections apaisées » en RDC.


Selon un diplomate, sous couvert de l’anonymat,Joseph Kabila « a reçu les ambassadeurs, à qui il a annoncé la tenue du dialogue national ». Ce « dialogue imminent » portera « sur le calendrier électoral et le financement et la sécurisation des élections », a déclaré un autre diplomate, lundi 9 novembre.
Joseph Kabila n’aurait toutefois pas précisé quand devrait s’ouvrir ce dialogue. La tenue de ces assises est dans l’air depuis les consultations tous azimuts lancées en juin par le chef de l’État en vue de leur éventuelle convocation. Dimanche, la télévision nationale avait également indiqué que le chef de l’État avait remis aux présidents des deux chambres du Parlement un message « important » à transmettre aux députés et aux sénateurs.
Les opposants à Joseph Kabila l’accusent de chercher à tout prix à se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son mandat, alors que la Constitution lui interdit de se représenter en 2016. Certains hauts cadres de la majorité ne cachent également pas leur souhait de voir la présidentielle retardée.
Opposants divisés
L’opposition est par ailleurs déchirée sur l’opportunité de participer ou non au « dialogue national ». La coalition Dynamique de l’opposition, qui rassemble des représentants des trois principaux partis d’opposition, a redit vendredi 6 novembre son refus de participer au dialogue voulu par Joseph Kabila, y voyant une manœuvre dilatoire, et a appelé à la tenue de la présidentielle dans les délais constitutionnels.
D’autres opposants, au contraire, estiment qu’il n’y a d’autre possibilité aujourd’hui que de dialoguer pour aplanir les différends et sortir de la crise. En septembre, une décision de la Cour constitutionnelle a rendu caduc le calendrier électoral qui prévoyait la tenue d’une présidentielle et de législatives fin novembre 2016.
Source: Jeune Afrique

Rd congo, Exploitation du pétrole

lundi 9 novembre 2015

NOUS VENONS T'ADORER

#versionfrançaise - Rencontre avec l'architecte d'intérieur et designer ...

O'RIGINAL EPISODE 2: L'ENFANT DU PAYS avec Serge IBAKA et Espoir "PETIT ...

Lumières d’Afrique, René Girard et le prix Médicis

Patrice Carteron : « Le TP Mazembe en Ligue des champions, une victoire méritée »

Patrice Carteron, l'entraîneur du TP Mazembe, vise désormais la Coupe du monde des clubs, en décembre au Japon. © Rebecca Blackwell / AP / SIPA
Le TP Mazembe (RD Congo) a remporté dimanche face à l’USM Alger (2-0, 2-1 à l’aller) sa cinquième Ligue des Champions après celles de 1967, 1968, 2009 et 2010. Juste après la finale, Patrice Carteron, l’entraîneur français des Corbeaux, a livré ses premières impressions à Jeune Afrique.
Jeune Afrique : Pour la cinquième fois, le TP Mazembe remporte la Ligue des Champions…
Patrice Carteron : Oui, et je crois que cette victoire est méritée. Sur notre parcours depuis le début de l’année, car nous avons rencontré des équipes comme Mamelodi Sundows (AFS), le Stade Malien et Al-Hilal (Soudan), les Marocains de Tétouan et les Égyptiens de Smouha en poules, puis Al-Merreikh (Soudan) en demi-finales. Et sur la finale aller comme sur la finale retour, je crois que nous avons été supérieurs à l’USMA. Nous avons surtout fait un gros match à Alger. Au retour, nous étions nerveux, tendus, malgré l’avantage du match aller et le fait de jouer chez nous.
Avez-vous été surpris par l’USMA, qui a très peu mis votre équipe en difficulté ?
L’USMA était privée de plusieurs joueurs, blessés ou suspendus. On avait senti, déjà au match aller, que cette équipe était diminuée physiquement, alors que nous, nous montions progressivement en puissance. Mais à Lubumbashi, je m’attendais à ce que les Algériens soient plus audacieux. Or, ils ont préféré nous attendre et jouer en contre. Nous avons réalisé une première mi-temps très quelconque, mais les changements opérés à la mi-temps ont fait la différence.
Moïse Katumbi a fait le pari de faire un grand club à Lubumbashi et il a réussi, en remportant trois fois la Ligue des Champions
Comment Moïse Katumbi, votre président, a-t-il vécu cette finale ?
Déjà, avant le match retour, il était très présent, pour les joueurs et le staff. Il venait nous encourager. Après la victoire finale, j’ai vu un homme fier et heureux. Il a fait le pari de faire un grand club à Lubumbashi, ce qui n’est pas évident, et il a réussi, en remportant trois fois la Ligue des Champions. Cette victoire est une fierté pour la ville, pour le Katanga et pour beaucoup de Congolais qui doivent être très fiers de ce succès.
En ce qui vous concerne, il s’agit de votre premier titre majeur en tant qu’entraîneur. Réalisez-vous la portée de cette victoire ?
Pas encore. Cela fait des mois que nous avons la tête dans le guidon. Je ne réalise pas encore, et il me faudra peut-être quelques jours pour y parvenir. Nous sommes en pleines festivités, même s’il va falloir se remettre rapidement au travail, car nous avons des matches de championnat à préparer, puis la Coupe du monde des clubs au Japon (10-20 décembre). En tant qu’entraîneur, j’ai connu une montée de Ligue 2 en Ligue 1 avec Dijon, une troisième place lors de la CAN 2013 avec le Mali. Cela monte crescendo… Mais cette Ligue des Champions, c’est très fort, car c’est un énorme travail de tout un groupe.
Vous serez en fin de contrat à la fin du mois de décembre prochain. Est-il envisageable que vous restiez une année de plus, afin de défendre ce titre ?
Je ne sais pas, car nous n’avons pas eu l’occasion d’en parler avec M. Katumbi. Il est évident que j’ai la chance d’entraîner une grande équipe, ambitieuse et qui dispose de moyens importants. La Ligue des champions est une très belle compétition, passionnante à disputer. Mais ce à quoi je vais penser, c’est la Coupe du monde des clubs, que je suis très fier de disputer (Mazembe entrera en compétition le 13 décembre). J’aurai bientôt l’occasion de parler de tout cela avec le président…
Source Jeune Afrique

Paul Balenza Sembola loboko na yo

samedi 7 novembre 2015

Football : l'USM Alger a-t-il une chance face au TP Mazembe?

Un diamant rose de 16,09 carats aux enchères chez Christie's

Ligue des Champions : le TP Mazembe invincible à domicile depuis… 2009.

Rainford Kabala ouvre le score pour le TP Mazembe par une somptueuse reprise de volée à 25 mètres, le 31 octobre à Alger. © Capture d'écran Youtube
Le TP Mazembe, qui accueillera l’USM Alger dimanche en finale retour de la Ligue des Champions, surfe sur une série d’invincibilité à domicile qui n‘a rien de rassurant pour les Nord-Africains…
On ne voudrait surtout pas saper le moral des algériens de l’USMA avant la finale retour de la Ligue des Champions, dimanche 8 novembre, à Lubumbashi face au TP Mazembe. Défaits (1-2) au match aller, les Nord-africains vont devoir s’imposer au stade de Kalamendo, mais pas par n’importe quel score : soit grâce à une victoire par deux buts d’écart, soit par un but d’écart mais à condition de s’imposer en marquant au moins trois buts.
Le problème, c’est que les Corbeaux n’ont plus perdu chez eux depuis le 18 octobre 2009, lors d’une demi-finale retour de Ligue des Champions face aux soudanais d’Al-Hilal (0-2, 5-2 à l’aller), un échec qui n’avait pas empêché le club de Moïse Katumbi de remporter la C1. Depuis cet accroc, les Congolais restent sur une hallucinante série à domicile de 34 matches sans défaite en Ligue des Champions ou en Coupe de la Confédération (30 victoires et 4 matches nuls), une série durant laquelle ils ont inscrit 85 buts contre seulement 15 encaissés. À bon entendeur…
Source: Jeune Afrique

vendredi 6 novembre 2015

Foot-Tournoi de Luanda: la RDC domine la Zambie (3-0)


Les Léopards de la RDC ont étrillé les Chipolo polo de la Zambie sur le score de trois buts à zéro, en premier match du tournoi de Luanda (Angola), vendredi 6 novembre, au stade du 11 novembre.
Les poulains de l’entraîneur Florent Ibenge ont entamé la rencontre sur les chapeaux de roue et trouvent le chemin du but à la 32è minute grâce à Padou Bopunga.
Il a marqué de la tête après un coup franc tiré par Héritier Luvumbu Nzinga.
Deux minutes après, Guy Lusadisu a alourdi le score au marquoir. Les deux sélections ont été renvoyées aux vestiaires sur le score de deux buts à zéro en faveur de la RDC.
Au retour de la pause, les Léopards ont continué d’appuyer sur l’accélérateur et obtiennent leur troisième but à la 63è minute par Jean-Marc Mundele qui a bénéficié d’une passe d’Issama Mpeko.
Ce match a été officié par le trio arbitral mozambicain: Samuel Chirinda, Celio Mugabe et Tiófilo Mugoi.
Les Congolais jouent la finale de ce tournoi dimanche 8 novembre contre l'Angola qui a battu la Namibie sur le score d'un but à zéro.
Un jour après ce match, l’entraîneur Florent Ibenge s’était dit optimiste pour la prestation de son équipe.
Composée de 26 joueurs, la sélection congolaise profite de cette compétition pour préparer le prochain Championnat d’Afrique des Nations (Chan), prévu au Rwanda en 2016.
Source: radiookapi.net

Voyage musical par Ray Lema, jour 1 | Pan African Space Station, radio é...

Kongo Music African Pop Music, jour 3 | Pan African Space Station, radio...

Kongo Music, African Pop Music, jour 2 | Pan African Space Station, radi...

Aimé Nkanu - OBONGA NA NKEMBO (Clip officiel)

jeudi 5 novembre 2015

Afrique, Ethno Tendance Fashion Weekend

Rd congo, Etat des lieux de l'économie"

Le musée Rodin de retour dans l'hôtel Biron

Zambie-RDC : Glencore ne prévoit pas de reprise de la production avant 2017.

Ivan Galsenberg est le directeur général du négociant suisse Glencore. © Bobby Yip/Reuters
Selon le négociant suisse, la suspension de sa production de cuivre à Mopani en Zambie, et à Kamoto, en RDC, devrait entraîner le retrait de 455 000 tonnes de minerais du marché, contre 400 000 tonnes annoncées en septembre.
Dans une note publiée ce mercredi, le groupe suisse Glencore, spécialisé dans les matières premières minières et agricoles, indique que « les plans d’arrêt et de redémarrage des mines de cuivres du Katanga et de Mopani ont été achevés ». 
Glencore s’est engagé en septembre à réduire son endettement de 30 milliards à 20 milliards de dollars d’ici fin 2016. L’entreprise a notamment annoncé la suspension de la production de cuivre à Mopani, en Zambie, et à Kamoto, au Katanga, dans le sud-est du Congo.
Redémarrage progressif en 2017
Glencore confirme, aujourd’hui, qu’aucune extraction supplémentaire n’est attendue à Kamoto pour le reste de 2015 et pour l’année 2016. « Selon le plan finalisé, un redémarrage progressif et une montée en puissance de la production sont attendus pour le 1er semestre 2017 », explique l’entreprise suisse.
La fonderie du site zambien de Mopani continuera à fonctionner à capacité réduite. Les investissements dans un nouveau concentrateur sont reportés à 2017. La reprise de la production à temps plein attendra 2018.
Glencore estime que 455 000 tonnes de cuivre seront retirées des marchés d’ici à fin 2017 en raison de ces arrêts de production. En septembre, il l’évaluait à 400 000 tonnes en dix-huit mois.
Austérité
Les autorités congolaises et zambiennes ont interpellé Glencore sur les conséquences sociales et économiques de cette cure d’austérité. À Mopani, ce sont 4 000 mineurs qui sont menacés de perdre leur emploi.
En 2014, le négociant suisse a produit 465 000 tonnes de cuivre en RD Congo et en Zambie.
Source : Jeune Afrique 

mardi 3 novembre 2015

Il est bon de louer DIEU !!

Quand le succès de Moise Katumbi inspire les algériens

RD CONGO - Épidémie de rougeole : Des dizaines de milliers de malade

Comment Pierre Castel a fait fortune en Afrique


INTERVIEW. Numéro 3 mondial du vin et numéro 2 de la bière en Afrique, Pierre Castel lève le voile sur son aventure africaine, qui lui a permis de devenir la 10e fortune française.

Que représente l’Afrique pour vous ?
C’est toute ma vie. J’ai vite compris le potentiel de ces pays neufs. Ce que j’ai acheté en France, je l’ai eu grâce à l’Afrique. Nous sommes un groupe africain car ce continent représente 90 % de notre activité. Et sur nos 28.000 salariés, il n’y a que 150 expatriés. J’y suis allé alors que personne n’y croyait et j’ai misé sur la bière qui se vend bien, avec des marques nationales fortes. Je m’en suis bien sorti.
Vous êtes en position dominante dans de nombreux pays. Comment l’expliquer?
Le rachat de BGI (Brasseries et Glacières Internationales) en 1990 a été déterminant. Notre taille a alors été multipliée par six. Nous avons acquis des positions dominantes et depuis nous les défendons. Et j’ai toujours voulu éviter les emprunts. La rentabilité de nos opérations nous a permis de nous développer sans endettement, contrairement à d’autres groupes.

Les liens tissés avec les chefs d’Etat vous aussi ont aidé…
Je les connais tous, ça aide. Les Africains sont reconnaissants quand vous les soutenez. Aucun ne m’a trompé. Mais il y a une règle : il ne faut pas avoir de casserole, ni être pris dans des malversations. Au Gabon, ma rencontre avec Omar Bongo, alors secrétaire à la présidence a été importante. A l’époque, il m’avait présenté au président Léon M’Ba, qui voulait créer une brasserie dans son pays et ne plus dépendre du Cameroun voisin. Ils m’ont donné un terrain de la présidence et j’ai démarré.
Mais vous avez connu des mésaventures comme en Angola, d’où vous avez dû partir…
Oui. Pendant la guerre d’indépendance, j’avais essayé de pousser les Portugais et les partis angolais à négocier. Sans succès. Et avec l’arrivée des Cubains, à la fin des années 70, nous avons été obligés de quitter le pays. Mais dix ans plus tard, le président Dos Santos m’a rappelé pour que je reprenne une brasserie. Et aujourd’hui, nous avons une position largement dominante.
Partagez-vous l’enthousiasme actuel des investisseurs pour le continent noir?
Non, il est illusoire. Il y a une forte croissance démographique mais sans les revenus en conséquence. La croissance repart mais elle était tellement basse…Le potentiel est réel mais les gouvernants doivent beaucoup plus investir dans l’agriculture, qui a été délaissée. Et chaque fois que je les vois, j’insiste pour qu’ils s’occupent de l’habitat qui est souvent très dégradé.  
Face aux Chinois, les entreprises françaises perdent du terrain. Est-ce inquiétant?
Cela ne durera pas. Les Chinois arrivent à conquérir des marchés grâce à des prix bas, des capacités financements et des pots de vin distribués aux gouvernants. Et pour réaliser leurs travaux, ils utilisent une main d’oeuvre chinoise. Les Africains n’en profitent pas.
Pourquoi avez-vous quitté la France, en 1981, pour la Suisse où vous résidez?
J’ai toujours eu peur des socialistes. Financièrement et économiquement, la France devient dangereuse. Lorsqu’on vous prend plus de 50% de vos revenus, vous ne pouvez pas l’accepter. D’ailleurs, le bouclier fiscal était une bonne mesure. Mais je suis Français et j’investis beaucoup en France avec l’argent gagné en Afrique.
Thierry Fabre
Source: challenge.fr

lundi 2 novembre 2015

Soweto Gospel Choir - Amazing Grace (Most beautiful version!!)

Albert Yuma-Mulimbi : "La francophonie a un vrai frein, c’est les instit...

Ligue des champions d’Afrique : Mazembe près du rêve.

Le Tp Mazembe et l'USM Alger ne se sont jamais rencontrés en compétition continentale. © DR / Montage J.A.
Le Tout Puissant Mazembe a pris une sérieuse option sur le titre après sa victoire à Alger sur l'USMA 2 à 1 en finale aller de la Ligue des champions d'Afrique.
Sans la vigilance de son gardien Zemamouche, qui a arrêté un penalty, et l’exclusion de Kalaba, attaquant du Mazembe, l’addition aurait pu être plus corsée pour les Algérois, dont les chances de remporter un premier titre continental sont désormais minces.
Bien rentrés dans leur match, les « Usémistes » ont commencé à se montrer fébriles après le premier quart d’heure, face à des Corbeaux qui ont choisi d’opérer par contre-attaques.
A la 28e minute, leur vedette Rainford Kalaba récupérait un ballon sur une touche et trompait d’un tir en pleine lucarne le gadien Zemamouche, qui évitera un KO à son équipe quelques minutes plus tard en gagnant un face à face avec Sinkala.
Juste avant la pause, l’arbitre égyptien excluait (45e) le « Tout Puissant » Kalaba, auteur d’un coup de poing contre le défenseur El-Orfi, lui-même exclu à la 68e minute à la suite d’un second avertissement pour une main dans la surface de réparation.
Le penalty qui s’ensuivait était détourné par le gardien. Mais Zemamouche ne rééditait pas cet exploit dix minutes plus tard face à Samatta, qui transformait un nouveau penalty, concédé cette fois par Khoualed.
Les Algérois, manquant de maîtrise, réduisaient la marque à la 88e minute grâce à Seguer. Mais les cinq minutes de temps additionnel ne leur ont pas suffi pour revenir à la marque et nourrir leurs espoirs en vue du match retour le 8 novembre à Lubambashi.
L’USMA, l’un des clubs les plus populaires d’Algérie (six titres de champion), dispute sa première finale continentale, après avoir calé en demi-finales de la C1 en 1997 et 2003.
Source: Jeune Afrique

Élections en RDC : dialogue de sourds entre le gouvernement et l’opposition.

Première manifestation de l'oppositioncontre le glissement du calendrier électoral, place Sainte-Thérèse, dans la commune de Ndjili, à Kinshasa, le 15 septembre 2015. © GWENN DUBOURTHOUMIEU POUR J.A.
Entre le gouvernement et l'opposition, c'est l'impasse. Quand le pouvoir insiste sur la tenue des scrutins locaux, d'autres n'y voient qu'un moyen pour rester en place. Et refusent toute main tendue.
Va-t-on glisser ou non ? Depuis quelques mois, le verbe et son substantif, « glissement », ont fait une entrée fracassante dans le vocabulaire des Congolais. Les deux mots sont désormais sur toutes les lèvres. Chacun les « glissant » en toute occasion dans la conversation, avec des acceptions variables, le plus souvent pour marquer le prolongement inattendu d’une situation donnée… en référence, bien sûr, au fameux « glissement du calendrier électoral », c’est-à-dire le report de certains scrutins au-delà du chronogramme fixé par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et, surtout, des délais légaux fixés par la Constitution. « Alors, une soirée tranquille en perspective ? » dira un Kinois à l’un de ses amis. Et ce dernier de répondre : « Non, nous allons démarrer tout doux au Balcon, ensuite on fera un saut à Kwilu, avant d’aller glisser Chez Ntemba. » Comprenez : prolonger la nuit jusqu’à pas d’heure dans l’un des night-clubs branchés de la capitale.
Dans les rues de Kinshasa, les calicots et banderoles se prêtent également au jeu. Comme cet énorme « Non au glissement », imprimé en rouge sur fond blanc, dans le centre-ville. Un peu plus loin, devant un marché très fréquenté de la ca pitale, c’est l’affiche d’un immense « Oui au dialogue » qui prend le dessus. Or, par les temps qui courent en RD Congo, appeler au dialogue revient à plaider en faveur d’un glissement du calendrier global des élections (provinciales, urbaines, municipales et locales, initialement prévues en 2015, puis présidentielle et législatives, en 2016). En effet, depuis sa publication mi-février par la Ceni, aucune échéance de ce chronogramme des scrutins – qui devaient normalement s’échelonner d’octobre 2015 à novembre 2016 – n’a pour l’instant été tenue.
Des élections qui se font attendre
Il en est de même pour l’élection des gouverneurs de 21 provinces issues du nouveau et très controversé découpage territorial entré en vigueur le 30 juin. Le scrutin, prévu le 31 août, a été repoussé au 6 octobre, puis finalement reporté sine die, le gouvernement n’ayant pas les moyens de l’organiser. Saisie pour avis, la Cour constitutionnelle a alors autorisé le pouvoir central à prendre des « mesures exceptionnelles » relatives à la gestion desdites provinces. « Il s’agissait pour nous de ne pas laisser ces entités nouvellement créées sans tête. Cela aurait entraîné le chaos », confie un juge qui a participé aux délibérations. Quitte à sacrifier la Constitution ?
En tout cas, c’est ce que soutiennent l’opposition et certains courants de la majorité. « Par son arrêt, la Cour a proposé de remplacer les gouverneurs élus par des autorités nommées », rumine un ancien cadre de la Majorité présidentielle (MP) et membre du « G7 », le groupe des représentants des 7 formations politiques éjectées le 16 septembre de la coalition au pouvoir pour avoir adressé trois lettres (en février, mars et septembre) au chef de l’État. Ces courriers, qui ont tous « fuité » sur les réseaux sociaux, appelaient notamment le président, Joseph Kabila, à oublier la « stratégie du glissement », laquelle lui aurait été suggérée par quelques caciques de la majorité pour prolonger, coûte que coûte, son bail au Palais de la nation. Dans leurs missives successives, les frondeurs du G7 recommandaient au chef de l’État de reporter les élections locales prévues fin octobre et de privilégier l’organisation des législatives et de la présidentielle dans les délais constitutionnels.
Le message est clair : chez les faucons de la majorité, on ne jure que par les élections locales avant tout
« Dans un État de droit, il n’existe pas d’élections moins importantes que d’autres ; et la démocratie se construit d’ailleurs à la base », rétorque un conseiller d’Évariste Boshab, vice-premier ministre, chargé de l’Intérieur et de la Sécurité, fervent défenseur d’une éventuelle révision constitutionnelle pour prolonger le mandat de Joseph Kabila à la tête de l’État. Le message est clair : chez les faucons de la majorité, on ne jure que par les élections locales avant tout. Le problème est que ces scrutins sont particulièrement complexes – élection au suffrage direct des conseillers communaux et des conseillers de secteur ou chefferie (prévues le 25 octobre), élection des conseillers urbains, bourgmestres et chefs de secteur au suffrage indirect (fixées au 20 janvier 2016) – et qu’ils risquent de retarder la tenue des législatives et de la présidentielle à la date prévue par la Ceni, soit le 27 novembre 2016.
Un dialogue de sourds entre l’opposition et les autorités de l’État
Une éventualité dont Martin Fayulu ne veut pas entendre parler. Très actif sur le terrain, sillonnant les rues et les quartiers de Kinshasa pour, dit-il, « sensibiliser la population contre le glissement », le leader de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) et coordonnateur des Forces acquises au changement (FAC) rappelle que, « lors d’une ultime réunion avec la Ceni », le 27 avril, la Dynamique de l’opposition a posé trois préalables avant de participer au processus électoral : un calendrier consensuel, l’enrôlement de tous les électeurs (« le fichier électoral étant corrompu »), ainsi qu’une commission électorale « réellement neutre et indépendante ». Cette Dynamique était représentée, entre autres, par les présidents de quatre groupes parlementaires de l’opposition et ses principaux leaders : Vital Kamerhe, Ingele Ifoto, Jean Lucien Mbusa et Martin Fayulu lui-même.
Côté majorité, on plaide pour le « dialogue » entre la classe politique et la société civile. Côté opposition, on appelle à la tenue d’une simple tripartite entre ses représentants
« À vrai dire, l’opposition ne sait pas ce qu’elle veut : elle exigeait la publication par la Ceni du calendrier global des élections, puis, une fois celui-ci rendu public, elle l’a rejeté », rétorque Tryphon Kin-Kiey Mulumba, ministre chargé des Relations avec le Parlement, qui préside par ailleurs l’association Kabila désir. Et Martin Fayulu de lui renvoyer la balle : « À l’époque, lorsque nous réclamions ce chronogramme, nous disions aussi qu’il fallait privilégier l’organisation des législatives et de la présidentielle dans les délais constitutionnels et programmer les locales après 2016 pour ne pas perturber le processus ! »
Ce véritable dialogue de sourds entre les deux camps impose désormais un réaménagement du calendrier pour essayer de mettre tout le monde d’accord avant de s’engager dans un marathon électoral… devenu de plus en plus hypothétique. Car, une fois encore, les avis divergent. Côté majorité, on plaide pour le « dialogue » entre la classe politique et la société civile. Côté opposition, on appelle à la tenue d’une simple tripartite entre ses représentants, ceux de la majorité et ceux de la Ceni.
En attendant, depuis quelques mois, Joseph Kabila a entamé des « consultations ». Ses émissaires ont même approché l’opposant historique Étienne Tshisekedi, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), en convalescence à Bruxelles. Mais les tractations qui ont suivi, à Venise et à Ibiza, entre les représentants des deux hommes n’ont pas abouti.
Le coup d’envoi du marathon électoral n’est toujours pas donné. Aucune date de scrutin n’est plus confirmée
Mi-septembre, l’UDPS a demandé à ses délégués de se retirer de la table des négociations. Un coup dur pour le chef de l’État. D’autant que cette volte-face de son rival et candidat malheureux de la présidentielle de 2011 est intervenue au moment où la coalition au pouvoir traverse une sérieuse crise politique, avec des révocations et, surtout, des démissions en cascade de ministres, de membres des bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que de hautes autorités politiques et administratives, qui se reconnaissent dans les valeurs défendues parle G7, à savoir la tenue de la présidentielle dans les délais constitutionnels.
Résultat, le coup d’envoi du marathon électoral n’est toujours pas donné. Aucune date de scrutin n’est plus confirmée. Est-on en train de glisser ? Possible. « Mais le peuple ne se laissera pas faire », prévient un conseiller du populaire Moïse Katumbi.

Un seul jour, un seul tour … Mais quand ?
Depuis la révision constitutionnelle de janvier 2011, la présidentielle se déroule selon un scrutin uninominal à la majorité simple et à un seul tour (non plus à la majorité absolue des suffrages et avec possibilité d’un second tour, comme le disposait la Constitution de 2006). Couplées, les prochaines élections présidentielle et législatives (à un seul tour elles aussi) devraient être organisées le 27 novembre 2016, selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Une date qui respecte les délais fixés par l’article 73 de la Constitution puisque la convocation du scrutin présidentiel a été programmée au 20 septembre 2016, soit quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du président en exercice – étant donné que Joseph Kabila a prêté serment le 20 décembre 2011. Mais avec le retard pris dans l’exécution du calendrier électoral, de nombreux observateurs craignent que la présidentielle ne soit reportée à une date ultérieure…
Source: Jeune Afrique